La grande tradition des suites sans goût s’oppose cet automne à un mur brumeux, celui même qui ouvre le plus beau chapitre de l’univers de Frozen dans ce deuxième opus très attendu des aventures de la Reine des Neiges. Critique garantie sans spoiler.
Après des années d’attente et un ras de marée de chants et de ferveur quasi ininterrompu depuis 2013 (en témoigne le succès de la rencontre avec Olaf à Disneyland Paris), les équipes de Walt Disney Animation Studios embarquées par Jennifer Lee proposent ce mercredi une nouvelle aventure ébouriffante pour Elsa et Anna.
À la fois sombre et drôle, ce monde inconnu superbement emballé dans un papier glacé visuel époustouflant est servi par des refrains et mélodies drôles et mélancoliques, entêtantes et porteuses d’espoir. La joyeuse oligarchie d’Arendelle a grandi et Frozen II embrasse ces thèmes d’évolution tout en évoquant la peur de l’autre, l’expression de l’amour et même l’élévation de soi. Ces valeurs, recette de la pure magie Disney, rayonnent à travers les arcs des quatre personnages principaux, vedettes du film dont l’aura semble ne jamais pouvoir être dépassée par de nouveaux personnages, aussi attachants soient-ils.
De la précision avec laquelle l’histoire oscille entre hilarité et noirceur naît un équilibre bluffant: ce rythme, imbriquant scénario et chansons cette fois mieux réparties que dans le sequel, créé un tourbillon déstabilisant. Point d’euphorie au sortir de La Reine des Neiges 2 mais l’impression d’avoir trouvé dans certaines des scènes de ce sequel quelques unes des scènes les plus réussies, sur divers champs, de l’animation moderne.
La Reine de Neiges 2, à découvrir ce mercredi 20 novembre.
bof, beaucoup trop de chansons , dommage car la qualité graphique est là.