Deux ans après le ras de marée Coco, l’hiver 2020 accueille au cinéma une nouvelle histoire originale de Pixar centrée sur le thème de la reconstruction et du deuil. Cette fois, le voyage est multiple et inverse, c’est ici au père de Ian et Barley de revenir auprès de ses fils pour 24 heures, l’occasion pour eux d’aller En Avant…
En Avant vers une quête épique, vers la magie et ses conséquences parfois hilarantes. En Avant aussi vers l’accomplissement personnel faisant de cette longue et tumultueuse route un rite initiatique qui va transformer à tout jamais la vie de Ian, d’ordinaire timide et maladroit.
La diversité de protagonistes du film fait la part belle aux fortes personnalités, notamment féminines, créant une connexion toute particulière avec ces créatures fantasmagoriques. En Avant charme par cette galerie de personnages peignant un portait parfois peu flatteur d’une société hyper consumériste, thème cher à Pixar. Aux côtés de cet humour des plus efficaces à la Zootopie, l’intrigue nous entraîne paradoxalement vers les séquences les plus sombres jamais envisagées dans un film Pixar.
Une multitude de surprises vient compléter un tableau explosif de couleurs et d’action, véritable blockbuster animé aux lectures doubles et références heroic fantasy euphorisantes. Les licornes dépressives cohabitent avec des fées démoniaques, l’univers onirique et plein de vie se confronte au deuil et aux larmes dans une alchimie troublante. Poussière dans l’œil.
« En Avant », dans les salles Françaises Mercredi 4 Mars.